Exposition 1.5 Degrees
A la suite du Méridien Climatique
Spiruvie CIAN participe à une magnifique exposition réunissant des jeunes artistes qui développent la problématique de l'environnement à travers leur regard esthétique singulier, qui a lieu à Paris, 9 Place Saint Michel, du mercredi 10 février au vendredi 19 février, de 12H à 18H, avec une fermeture le dimanche 14 et le lundi 15.
La spiruline y sera parmi de nombreuse aux autres œuvres en lien de : "Un contexte Post COP21.
Sous l’égide de l’ONU et du label PARIS2015 COP21 l’exposition “1.5 Degrees” réunit des jeunes artistes du Master Recherche de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne ainsi que certains artistes résidents de l’association Jour et Nuit Culture qui l'accueillera entre ses murs place St Michel à Paris.
Notamment dans le prolongement de la semaine durable, de l’exposition collective “Le Méridien Climatique” qui regroupa des artistes internationaux engagés tels que Lucy+Jorge Orta, Olafur Eliasson, Art Orienté Objet, le collectif Bac Sac ou encore le regretté JeanMichel Vilmouth, et qui s’est tenue au sein de la Sorbonne place du Panthéon en octobre dernier en ouverture de tous les événements qui allaient préoccuper Paris et le monde sur le climat, “1.5 degrees”, elle aussi sous le commissariat de Yann Toma, se veut être une résonance à la COP21 et à cet accord qualifié d’unique dans l’histoire de l’humanité.
En effet, 1.5 degrés (1.5 degrees) est l’image, le chiffre symbolique que l’on retiendra ; cette limite sur laquelle les 195 pays ont réussi à trouver un accord in extremis à Paris en décembre 2015 pour tenter de fixer l’augmentation de la température de la Terre. Principale mesure de cette 21 Parties, de nombreux enjeux, critiques, objectifs sousjacents, potentialités et initiatives soustendent un tel engagement concernant l’humanité toute entière, son futur, sa survie et celle des espèces qui en dépendent.
Et c’est en ce sens que l’exposition “1.5 degrees” est née et s’inscrit. Apportant à la fois le regard singulier d’une vingtaine d’artistes et de leur univers autonome mais aussi et surtout le regard d’un collectif fort de sa diversité et de son intérêt pour le vivant. En effet, les questions sur le vivant intégrées de manière unique et audacieuse dans ce cursus de l’université Panthéon Sorbonne, sont une part importante, voire centrale de la réflexion, du travail plastique, conceptuel de chacun de ces artistes. Dans ce que l’art est le reflet d’une époque participant à l’éveil de ses consciences permettant les changements, “1.5 degrees” expose ainsi les préoccupations, envies, actions de ce lendemain de COP21 à Paris ; époque que l’on sait charnière à plusieurs niveaux dans l’histoire de l’humanité et de son potentiel avenir. Où l’action, la participation et présence de chacun compte!"
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Culture Vivante
Paris, février 2016
1,5 Degrees, prend naissance dans un contexte bien particulier : au cœur de Paris et dans un climat « post-Cop21 », cette exposition suit l’exposition-mère « Le méridien climatique » et permet à de nouveaux artistes de prendre le relais.
Est-ce une coïncidence si cet événement a lieu dans cet immeuble parisien de six étages, mitoyen à l’archange Saint Michel, ce dernier représenté un glaive à la main, terrassant depuis 156 ans ce pauvre diable renversé sur un rocher ? C’est aussi dans un imaginaire collectif que cette exposition continue de faire vivre une symbolique discrète et peut-être oubliée, pourtant présente sur chaque ressaut accueillant ces quatre statues. Les quatre vertus cardinales s’élèvent au-dessus de cette fontaine: la Prudence, la Force, la Justice, et la Tempérance.
Voici des mots qui trouveraient aisément leur place dans un contexte tout autre, par exemple dans un argumentaire de parlementaire venu défendre l’environnement ou s’inquiéter du changement climatique au Bourget.
Résoudre des problèmes écologiques tels que la sauvegarde d’espèces animales et végétales, limiter le réchauffement climatique, ou simplement renouer avec la nature dans nos villes, est évidemment un défi qui nous concerne tous. Encore faudrait-il se sentir concerné. L’art peut-il jouer un rôle dans cette prise de conscience collective indispensable au changement ? Quelles sont les marges de manœuvre dont dispose l’artiste ? Celles des politiciens et des ONG - organisations non-gouvernementales - nous paraissent tellement restreintes... A l’heure actuelle, toutes les formes d’action et de réflexion partagées pouvant susciter un changement sont porteuses d’espoir, qu’elles soient issues d’un “agir ensemble” ou d’actes isolés.
L’algoculture présente des avantages considérables pour l’environnement, mais aussi de possibles intérêts économiques et sociaux.
Pour cette exposition, nous proposons une sensibilisation à la culture «SPIRULINE1».
Avant d’aborder le contenu des pièces de l’installation «Culture vivante », je souhaiterais questionner l’écologie à travers le prisme des enjeux économiques : parler de réchauffement climatique et d’environnement soulève un enchevêtrement de questions d’ordres politique, social, culturel et notamment économique.
Ignorer ces questions et passer directement à l’action équivaudrait à mettre un coup d’épée dans l’eau. L’artiste ne doit pas seulement caresser là où ça fait du bien, mais aussi frapper là où ça fait mal…
1 l’Arthrospira platensis, une cyanobactérie communément appelée « SPIRULINE », est une micro-algue apparue sur Terre il y a 3,5 milliards d’années.
Remerciment à nos partenaires